STELLA
77m x 10.7m,
1059t, 19.5 nœuds. Paquebot anglais construit en 1890 par J. & G. Thomson.
Ce navire fait la liaison entre Southampton et les îles anglo-normandes
et est exploité par London & South Western.
En 1899 les îles Anglo-normandes sont desservies par deux compagnies, la London et South Western qui part de Waterloo et Southampton et la Great Western dont les navires partent de Paddington et Weymouth. Southampton et Weymouth sont les deux principaux ports pour le transit vers les îles, et à cette époques la rivalité entre les deux compagnies est très importantes.
Le
Stella est dirigé par le Capitaine W. Reeks. C’est est un homme de
49 ans qui à rejoint la compagnie en 1874 et est devenu capitaine
en 1891. Ces la même année qu’il devient le capitaine du Stella.
Il obtient les brevets de pilote pour les pour de Jersey, Guernesey et Southampton.
Le 30.3.1899, le Stella quitte Southampton pour Guernesey, c'est le premier
voyage de la saison et le bateau accueille beaucoup de passagers. Ils sont
au total 174 pour un équipage de 43 hommes. Peu de temps après
avoir quitter l'Angleterre, le brouillard tombe et le reste du trajet s'effectuera
dans ces conditions météo. Cela n'empêche en rien le
capitaine de maintenir une vive allure afin d'arriver avant la nuit. Il
fait sonner la corne de brume régulièrement mais ne prend
pas d’autre précautions, ce n’est qu’une traversé de plus
pour le capitaine qui à une longue expérience de ce trajet
et de ce bateau. Vers 16h, il heurte à deux reprises les roches noires
des Casquets, à 8 milles d’Aldereney.
A bord les passagers et l’équipages reste calme pour organisé l’évacuation du navire mais il coule en 8 min. Ce naufrage fait 112 victimes donc le capitaine.
Fond 55m, remonte de 10m
Image ,photos et dessins du STELLA / Draws and pictures of the STELLA, extract from the book "the wreck of the Stella, Titanic of the Channel Island"
STELLA's pages in ENGLISH and extracts from the book "the wreck of the Stella, Titanic of the Channel Island"(John Ovenden / David Shayer)
STELLA
Nous sommes aujourd'hui et toute
cette semaine, à 17 milles des cotes de
Là où il y a, un peu plus d'un
siècle, le trente mars 1899, le Stella, Paquebot anglais de
entraînant avec lui 86 passagers, 19 hommes d'équipages et son capitaine, le commandant william Reeks, sur les terribles rochers d'Aurigny
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A la fin du XIXème siècle, deux sociétés britanniques proposent des voyages vers les îles Anglo-Normandes.
Ces sociétés sont
La première compagnie utilise une liaison ferroviaire entre la gare de Waterloo à londres et le port de Southampton, alors que la seconde utilise la gare de Paddigton afin d’embarquer à Weymouth.
A cette époque il y a une grande rivalité entre les deux ports pour desservir les îles anglo-normandes de Jersey, guernesey et aurigny.
Dès le départ, le port de Weymouth est plus apprécié que celui de Southampton, car le trajet en bateau est plus court pour atteindre les îles, malgré un voyage en train plus important.
En 1840, une ligne ferroviaire
express est alors inaugurée entre
Cet événement donne à
Mais la concurrence se poursuit par la construction de bateaux de plus en plus rapide.
Donc c'est 16 septembre 1890 que
Il est le troisième bateau d’une même série après le FREDERICA et le LYDIA.
il est fait alors 77m de long et dix metres de large, pour un tirant
d’eau de
Ses 2 Hélices en bronze de 3.3m de diametre le propulsent à près de 20 noeuds, ce qui en fait le bateau à passager le plus rapide de sa catégorie
le capitaine William Reeks prend alors le commandement du Stella.
C’est est un homme de 49 ans qui rejoint la compagnie en 1874 et deviens capitaine en 1891 et obtient ses brevets de pilote pour Jersey, Guernesey et Southampton.
La course permanente entre les deux compagnies, provoque des accidents, jusque là sans gravité.
Par exemple , en mai 1891, le LYDIA talonne des roches dans le nord de Guernesey, une des cales se remplit d’eau,
Mais, par chance, le navire ne coule pas.
Jusqu’en 1899 il n’est pas rare que des bateaux des deux compagnies soient impliqués dans des accidents ou des manœuvres dangereuses.
Le 30 mars 1899, c’est les vacances de paques, et le premier voyage de la saison pour le STELLA.
Le train à destination de Southampton part avec 110 personnes, qui doivent embarquer pour guernesey.
il est 8 Heure 55 !
Nous sommes aujourd'hui et toute
cette semaine, à 17 milles des cotes de
Là où il y a, un peu plus d'un
siècle, le Stella, Paquebot anglais de
Mais aujourd'hui, nous sommes jeudi trente mars 1899 et c'est les vacances de paques, eastern holydays pour les anglais,
près de 100 passagers embarquent à la gare de Waterloo à Londres en destination de soushampton, d'où le Stella dois les emmener sur l'île de Guernesey
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Les passagers arrivent sans encombres à soushamton et sont rejoints par d’autres sur les quai.
Le capitaine Reeks connaît bien le trajet de Guernesey pour l'avoir fait régulièrement depuis plusieurs années.
Il embarque 174 passagers et ses 43 membres d’équipages.
Le navire n’est pas plein, en effet ce n’est pas encore la saison estivale et environ un quart de ses capacités est utilisé, ce qui donne de l’espace sur le pont et dans les salons.
A 11h25 les amarres sont larguées avec 10 minutes de retard, le navire s’engage dans le Solent à vitesse modéré.
Moins d’une heure après, le Steela est en pleine mer en vitesse maximale soit près de 20 nœuds.
Au départ la visibilité est bonne mais vers 15h le brouillard commence à tomber et la cloche est actionnée pour indiquer sa présence aux autres navires.
Vers 15h30 le second officier Georges Reynolds retourne à la passerelle pour relever le premier officier Richard Wade.
Il est normalement d’usage que le premier et le second officier soient sur la passerelle lors du passage des Casquets.
Le capitaine, le premier officier, le second officier, ainsi que deux matelots sont donc, tous trois réunis, à la passerelle pour franchir l’écueil rocheux.
Dans de telles conditions météo, la procédure prévoit une route plus au large qui est moins risquée,
mais c'est premier voyage de la saison et on doit montrer les performances de la compagnie.
Reeks décide donc de ne pas changer de route et de conserver la vitesse de 18.5 nœuds.
Il sait qu’il sera aux Casquets dans 35 ou 40 minutes, et il demande au matelot William d’observer et écouter la corne de brume qui est sur le phare.
A 15h55 le chef mécanicien prévient le capitaine, qu’il doivent être à moins de 4 milles des roches des Casquets, estimation d’après le nombre de tours d’hélice effectués depuis le départ,
mais le capitaine Reeks ne prend pas cette remarque en considération, et prétend que la corne de brume serait beaucoup plus forte à une si faible distance.
D'un seul coup un grand bruit sourd se fait entendre.
Le STELLA et ses 1059 tonnes propulsés à plus de 18 nœuds vient de s’écraser sur le massif granitique des Casquets à 6 nautiques d'Aurigny.
Il est 16 heures
Nous sommes aujourd'hui et toute
cette semaine, à 17 milles des cotes de
Là où il y a, un peu plus d'un siècle,
le Stella, Paquebot anglais de
Mais aujourd'hui, nous sommes jeudi trente mars 1899 après un départ sans problèmes et une traversée à plus de 20 nœuds, le Stella est en approche de l'ile d'Aurigny, et surtout des rochers des casquets.
La brume est tombée, et à 4 heure de l'après midi, un grand bruit sourd, se fait entendre......
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Le STELLA et ses 1059 tonnes propulsés à plus de 18 nœuds vient de s’écraser sur le massif granitique des Casquets à 8 nautiques d'Aurigny.
Il est 16 heures
Le choc est très violent mais n’arrête pas le bateau.
Il heurte à deux reprises les roches noires.
Tout le monde prend immédiatement conscience de ce qui vient d’arriver.
Le Capitaine ordonne le rassemblement de tous les passagers et hommes d'équipage sur le pont, puis l’abandon du navire.
A cet instant le brouillard se fait un peu moins dense et tout le monde distingue les rochers alentours.
Il y a suffisamment de canots de sauvetage, car il est prévu de pouvoir évacuer 700 passagers et 43 membres d’équipages.
Malgré l’organisation , et comme souvent dans pareils cas, les passagers paniquent et l’évacuation ne se déroule pas dans de bonnes conditions.
Les femmes et les enfants sont prioritaires, et l’équipage à du mal à contenir les hommes qui veulent rejoindre leur familles dans les embarcations.
L’eau qui s’engouffre dans le bateau lui inflige une gîte importante, ce qui rend la mise à l’eau de canots difficile.
Le stella est équipé de 5 canots de sauvetage et de deux canots pliables.
Un des canots est lancé rapidement, mais surchargé, il chavire avec ses naufragés. les quatre autres peuvent êtres lancés normalement.
8 minutes après le premier choc,
le Stella sombre irrémédiablement, par
il y a 86 victimes parmi les passagers et 19 parmi l’équipages dont le capitaine Reeks.
Parmi les personnes présentes à la passerelle, seul le second officier Reynolds survivra au naufrage.
Mais le plus triste est de savoir, que le Stella avait réussi à passer les récifs et était arrivé dans des eaux plus sures lorsqu'il a coulé.
Mais les canots et les survivants dérivent toujours dans ces parages dangereux des rochers des casquets.
nous avons navigué depuis le début
de la semaine dans les iles anglo normandes, sur un luxueux paquebot de
le Stella.
Mais à paques 1899, à sa première sortie de la saison et après une erreur d'appréciation du capitaine Reeks, le navire heurte les roche noires, aux casquets, près d'Aurigny, et coule, entraînant avec lui, reeks, mais aussi 86 passagers et 19 hommes d'équipages.
Seuls 4 des 5 canots de sauvetage sont parvenus à s'en sortir et ils dérivent aujourd'hui dans les eaux couranteuses de l'ile d'Aurigny et de la hague
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Nous savons que le Stella avait à son bord 5 canots de sauvetage et deux canots pliables, prévus à l'origine pour près de 800 personnes et qu'aujourd'hui, à cause de la rapidité du naufrage, et d'un canot trop chargé qui chavire, ce ne sont qu'une grosses centaines de personnes , moins de la moitié de ceux partis de sousthampton, qui dérivent maintenant dans la manche, ce soir de mars 1899.
heureusement le temps est beau, et les canots et leurs occupant dérivent toute la nuit sans danger.
c'est vers huit heures du matin, le lendemain, que le VERA, vapeur de la même compagnie que le stella, récupère deux des navire de sauvetage.
Puis un peu plus tard dans la
matinée, c'est au tour du Linx, paquebot de la compagnie concurrente
Mais il en manque toujours un, celui de babord qui a chaviré dès le départ, et a dérivé la quille en l'air
personnes n'a des nouvelles des rescapé de ce deuxième naufrage, et surtout ne sait même si il y a des rescapés.
Enfin, ce n'est qu'en fin de
matinée, qu'un remorqueur de cherbourg, le Marsouin, les aperçoit dérivant au
large de la pointe de
Si le temps de récupération des naufragés est si long, c'est que personnes n'est au courant, du naufrage lui même!
Personne ne sait qu'un drame viens de se jouer au large des cotes normandes.
personnes enfin ne sait que le stella a coulé
les seuls qui auraient pu s'en apercevoir sont les gardiens du phare des casquets, mais, à cause de la brume, ils n'ont rien vu ni entendu.
Pourtant, lorsque la machine à vapeur touche l'eau, l'explosion est si forte qu'on l'entend de l'ile de Serk, située à 17 milles du lieu du naufrage
C'est par chance que le vapeur "honfleur", passant par là trouve des débrits flottant, et alerte aussitot les autorités des iles anglo normandes de la disparition probable d'un navire au large de l'ile d'Aurigny.
Mais demain, nous irons à la
recherche de l'épave du STELLA, par
Depuis le début de la semaine nous sommes dans les iles anglo normandes,avec le Stella.
un luxueux paquebot de
en heurtant les roche noires, aux casquets, près d'Aurigny, entraînant avec lui, mais aussi 86 passagers et 19 hommes d'équipages.
Seuls 4 des 5 canots de
sauvetage sont parvenus à s'en sortir et ont été récupéré hier au large de
mais aujourd'hui, nous plongeons sur le Stella, en compagnie d'un des plus grand chasseur d'épaves au monde, mon ami Robert Stenuit.
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Robert Stenuit, connaît bien le STELLA pour y avoir plongé longuement en compagnie de Richard Keen, le fameux chasseur d'épaves de Guernesey, découvreur de l'épave.
il sait que malgré les courants violent dans cette partie de la Manche et la profondeur importante, c'est une épave fascinante.
Lorsqu'on arrive sur les premières superstructure du navire, on peu voir en une grande partie car l'eau est souvent claire et l'on peu espérer jusqu'à une vingtaine de mètres de visibilité, l'hiver.
C'est ce que l'on appelle dans notre jargon de plongeur une grosse épave,
car si la plupart des épaves de la région remontent uniquement de quelques mètres, c'est du haut de plus de dix mètres que du Stella on aperçoit le fond.
un mélange de sable très blanc qui amplifie la lumière et d'un fond rocheux, sombre.
La passerelle et les superstructures du navire ont presque disparues, et l'on passe de l'avant de l'épave ou l'étrave est facilement reconnaissable, à la salle des machines, aujourd'hui exposée au courant et à la vue,
puis on arrive doucement sur ce qui était la passerelle et le pont supérieur du navire, pour en fin de compte finir par l'arrière plus endommagé que le reste,
certainement par le choc du naufrage
Il y a quelques années l'hélice était encore là, ses trois pales posées à plat sur le fond du coté tribord
Puis tout près de l'hélice, encore sur ce qui reste du pont du navire, on pouvait voir une forme allongée en ferraille puis en bronze, finissant sa course enfoncée dans le sable.
Et bien cette forme n'était autre que le système de gouvernail, encore relié à la barre à roue du navire.
il y a quelques années, c'est un cargo équipé de treuils puissant qui est dépêché d'Angleterre afin de relever, d'arracher aux entrailles du STELLA, cet instrument indispensable à la navigation du navire.
Après des centaines d'heure de restauration, cette barre est aujourd'hui visible dans les expositions consacrées à ce drame que l'on appelle aujourd'hui.
le titanic des iles anglo normandes
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