General Metzinger
Nous
sommes cette semaine, sur les côtes de
Nous
naviguons cette semaine, sur les côtes de
Ce grand Paquebot est lancé en 1906 par les chantiers Blohm & Voss de Hambourg en Allemagne sous le nom de CAP VILLANO pour son 1er propriétaire allemand, l'Armement Hamburg Sud-Amerika Line qui le destine à ses lignes Sud-Américaines.
Long de
Il est propulsé par 2 machines alternatives à quadruple expansion développant 6200 CV et file à plus de 15 nœuds.
Avec le conflit de la 1ere guerre mondiale, le CAP VILLANO, navire de nationalité allemande est handicapé plus naviguer en Atlantique, et pour éviter de tomber aux mains des forces navales françaises et britanniques encore maîtres de l'océan, à cette époque, il se réfugie dans le port Brésilien de Pernambouc.
Mais alors
qu'il se croit à l'abri des Alliés, en 1917, le gouvernement Brésilien s'en
empare et le nomme SOBRAL avant de le louer à
Et c'est en septembre 1924, que les services Contractuels des Messageries Maritimes, compagnie maritime française, le rachète définitivement au gouvernement brésilien et le renomme GENERAL METZINGER, du nom du Général Frédérik Robert Metzinger qui prit Tananarive, île de Madagascar en 1895.
La nouvelle compagnie lui apporte des modifications pour accueillir plus confortablement les personnes qui se déplacent dans les colonies françaises et les administrent. Il peut accueillir désormais 98 passagers de 1ere classe, 112 de seconde, 87 de troisième et 684 rationnaires (entre les ponts). Demain il effectuera son premier voyage sous les couleurs de la france, au départ de Marseille.
Nous naviguons aujourd'hui à bord du General Metzinger, paquebot maintenant français des messageries maritime, et nous effectuons notre premier voyage au départ de marseille.
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Nous
savons maintenant que
Nous naviguerons ainsi jusqu'en 1927 ou le paquebot est affecté maintenant sur la ligne d'Indochine puis enfin, celle de l'Océan indien.
En 1937, le GENERAL METZINGER navigue sur la nouvelle ligne de mer Noire avec le THEOPHILE GAUTIER de la même compagnie et deux autres navires affrétés le PROVIDENCE et lePATRIA.
Puis éclate la seconde guerre mondiale mondial, et, en mai 1940, le GENERAL METZINGER, comme beaucoup d'autres navires français ou étrangers, est alors réquisitionné par les autorités françaises pour l'expédition de Norvège.
Il doivent
assurer le transport de troupes de
Le GENERAL METZINGER ne terminera jamais son voyage, navigant alors en convoi et par temps de brume le transport de troupes est abordé en Manche par un bâtiment anglais, ses passagers sont transférés à bord du VILLE D'ALGER, il rejoint alors Liverpool pour effectuer des réparations.
Le 10 mai
Dunkerque est alors évacué avec les problèmes que l'ont connait début juin et enfin, c'est au tour du Havre d'être envahi bombardé, puis évacué.
Le GENERAL METZINGER est aussitôt affecté au sauvetage du Havre et de sa population, sous le commandement du Commandant Courcet, mais avant cela il doit se rendre à Brest où il est , afin d'éviter les champs de mines, qui commencent à hanter les cotes française
Le paquebot belge ALBERTVILLE l'accompagne, et il parte ensemble de Brest le 9 juin 1940.
La
traversée se fait sans encombre et ils doivent participer à l'évacuation du
Havre, ville déjà bombardée, mais, ce jour-là, le 11 juin 1940, 1 mois après
l'invasion de
Nous sommes le 11 Juin 1940 à l'entrée du Havre et la ville est bombardée.
A l'extérieur c'est des centaines de navires qui attendent les évacués, dont notre general Metzinger , paquebot français accompagné du paquebot Albertville. tous deux réquisitionnés.
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De
nombreux bâtiments doivent participer à l'évacuation du Havre, ville déjà
bombardée, mais, ce jour-là, le 11 juin 1940, 1 mois après l'invasion de
Il va falloir faire mieux, et surtout plus vite qu'à Dunkerque, pour éviter la même catastrophe, et la polémique franco anglaise qui s'en suivra.
Les bombardements durent déjà depuis plusieurs heures, la ville est en flammes, l'avancée allemande menace le port et les habitants apeurés accourent vers les postes d'embarquement, la fumée est dense, gênant l'accostage des navires, et le déplacement de la population plus désordonné que jamais. ils sont des milliers de civils, terrifiés par l'avance très rapide des troupes allemandes, et par les bombardements sur la cité, à embarquer à bord des navires, et fuir par la mer.
Le GENERAL METZINGER se poste à proximité des côtes pour profiter de la protection des forces armées terrestres, et attend l'ordre d'évacuation des civils effrayés par les bombardements, ordre donné par les autorités militaires complètement désorganisées.
D'autres
bâtiments comme le NIOBE de
le SYRIE, le PARAME et le PENCHATEAU entrés dans le port la veille appareillent chargés de civils réussiront à gagner Cherbourg après avoir recueilli des naufragés sur rade
le TROUVILLE transporte les vieillards de l'Hospice et 90 orphelins jusque Trouville.
L'ADOLPHE
PRINCE arrive sauf à Ouistreham. L'AMIRAL MOUCHEZ et le SAVORGNAN DE BRAZZA de
Sur rade les paquebots belges ALBERTVILLE et MINNEAPOLIS attendent une place pour entrer au port, la malle anglaise BRUGES elle est bombardée et prend feu.
Le GENERAL METZINGER à poste sur rade devant le port Havrais attendant de pouvoir entrer lui aussi dans le port, est pris pour cible à 14:30 par l'aviation allemande, très certainement par les mêmes avions qui bombardent également son frère de guerre l'Albertville
Nous sommes à bord du Général Metzinger, paquebot français réquisitionné, et aujourd'hui 11 Juin 1940, nous tentons d'approcher du havre pour en évacuer la population., Mais à 14h30 nous sommes la cible de l'aviation ennemie.
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Le GENERAL METZINGER est à poste sur rade devant le Havre, et attend de pouvoir entrer dans le port afin de pouvoir évacuer la population civile, mais, à 14:30 l'aviation allemande le prend pour cible.
Sa coque blanche sensée le protéger des attaques aériennes et marines en fait une cible idéale pour les bombardiers, et ils sont nombreux ces avions, bombardiers et chasseurs qui attaquent l'armada postée devant le havre aujourd'hui.
Les assauts deviennent de plus en plus précis, et les bombes tombent soit sur le pont du navire soit a proximité de la coque créant des dommages considérables.
Presque au même moment, son frère d'arme L'albertville est touché par trois bombes qui vont irrémédiablement l'endommager, puis le couler.
En quelques minutes le paquebot français est en flammes et son commandant donne alors l'ordre d'évacuer.
La totalité de l'équipage saute à bord des canots ou encore directement à la mer, les plus chanceux regagnent le port sur les embarcations de sauvetages, les autres sont recueillis par des chalutiers qui les débarquent au Havre d'où ils regagneront Vire... à pied.
Une heure plus tard le navire sombre dans les eaux chargées de la rade du havre, c'est la fin.
Nous sommes à peine à 4 nautiques, dans le nord ouest du cap de la hève.
Le bilan des victimes du METZINGER est très léger en comparaison des nombreux autres bâtiments touchés par l'ennemi ce même jour.
Un matelot, Désiré Queffelou, et 4 Somalis sont tués, le timonier Odecene meurt de suite de ses blessures, le lieutenant Militon et le matelot Cavin-Serra sont blessés.
De ces navires dont nous venons de parler , 7 d'entre eux seront coulés ce même jour faisant des centaines de victimes.
Sur le NIOBE qui avait embarqué 800 personnes il n y aura que 11 survivants.
l'ALBERTVILLE a disparu plus tôt dans l'après midi, mais également le PIRIAPOLIS, le MINNEAPOLIS, le SYRIE, et le BRUGES, qui reposent tous maintenant dans les eaux sombres de l'entrée du port du Havre
Nous étions hier au large de l'entré du havre pour tenter d'évacuer la population , bombardée par l'aviation cet après midi du 11 Juin 1940, abord du paquebot Français General Metzinger.
Mais une bombe à coulé le navire à 4 nautiques dans le nord ouest de la pointe de la hève et nous allons y plonger aujourd'hui
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Nous partons du Port du havre, aujourd'hui, avec Gilbert Vandeville, patron de la société de travaux sous-marins Trasom, pour aller plonger sur le Général Metzinger, paquebot français, coulé le 11 Juin 1940 par l'aviation allemande.
Nous allons faire 7 nautiques depuis les bassins du havre et nous diriger vers le nord ouest.
Il y a maintenant une bouée qui balise l'épave, enfin ce qu'il en reste. C'est une bouée cardinale qui est positionnée à quelques centaine de mètres des restes du Metzinger dans le Nord.
Mais
l'épave est facile à trouver au sondeur car certain de ses morceaux montent
encore de plus de
il y a en gros un peu moins de trente mètres de fond suivant la marée.
Dans les
années
Après avoir mouillé un balisage au plus prêt, nous descendons, dans l'eau souvent chargée dans cette proximité d'embouchure.
Si nous arrivons par la partie la plus Est (l'avant est au Nord ouest et l'arrière au Sud Est) nous tombons tout de suite sur la poupe du navire qui reste une des parties les moins abîmées, et sans problèmes nous apercevons la coque, le début de quille mais surtout le safran et l'étambot
L'épave est couchée sur le flanc bâbord et est complètement détruite.
Le site
fait aujourd'hui
Lorsqu'on arrive au niveau de l'avant , mais pas encore de la proue on peu voir facilement les membrures et les restes des cales, puis une cassure nette, il faut alors repartir a la perpendiculaire pour enfin apercevoir ce qu'il reste de l'étrave et des parties beaucoup plus hautes que l'ensemble même du site.
On peu toujours ensuite tenter de revenir en passant directement sur l'épave mais pour cela il faut conserver un cap à peu près droit pour enfin revenir à notre point de départ, mais cette fois de l'autre coté, puis on passe ensuite sur un reste de mature et on remonte doucement le pont arrière, pour enfin arriver a la poupe, et à notre mouillage.
Mais il est temps car pour effectuer tout ce trajet, ils nous a fallut presque 45 mn, et c'est maintenant le tour des paliers de décompression.
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